La faune et la flore

En se promenant au bord du Sor, outre les canards du maire et les pêcheurs de truites on peut rencontrer un cincle plongeur qui niche dans le mur d’une chaussée, plus rarement un Martin-pêcheur, quelques grands hérons gris qui ont parfois du mal à négocier les branches basses, beaucoup de bergeronnettes et de nombreux reptiles mais, rassurez-vous, les vipères sont plutôt rares.

Il y a par contre toutes sortes de couleuvres dans la vallée parfois de bonne taille, notamment les couleuvres vipérines (complètement inoffensives malgré leur nom et leur aspect) très présentes au bord de la rivière. Si vous avez un doute, faites comme ce promeneur : une photo vous permettra de vérifier que la pupille est bien ronde, signe indubitable que vous avez à faire à une inoffensive couleuvre…

On trouve aussi des gros crapauds, des petits lézards (parfois même un lézard vert), beaucoup d’escargots et de grosses limaces orange ou noires.

En plus des passereaux habituels dans nos régions, on note que des rouges-queues nichent assez souvent dans les ruelles et, à la tombée de la nuit, on peut voir des chauves-souris. Les rapaces sont bien représentés; des hulottes et un grand-duc établi depuis des lustres dans une ancienne carrière en bas du village nous régalent de concerts nocturnes à la bonne saison; il y a aussi des buses et quelques faucons (du moins ceux que le grand-duc n’a pas encore mangés).

La forêt est très présente autour de Durfort: pas mal de hêtres, quelques chênes, des marronniers, des saules, quelques plantations de résineux, un peu de taillis, des buis, des houx, énormément de ronces (avis aux amateurs de confiture de mûres) et de fougères… c’est un terrain idéal pour les chasseurs, les ramasseurs de champignons, de châtaignes et les simples promeneurs.

Au printemps, on trouve plusieurs sortes d’orchidées sauvages et, particulièrement sur le versant exposé au sud, des asperges sauvages et du répounchou pour les amateurs.

À l’état sauvage (ou moins sauvage), on trouve beaucoup de sangliers (comme partout), des renards, des blaireaux et des martres, de nombreux chiens de chasse, parfois de grande taille, dont les voix puissantes résonnent dans la vallée, quelques chevreuils, des biches, deux chèvres sauvages à Malamort…

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